samedi 22 janvier 2011

Post it

Quand la danse à deux temps, ne laisse plus que des victimes, désorientées et étourdies, il ne reste plus qu'à ajouter un temps celui des post it, couvrant le silence assourdissant des regrets, et osant toutes les providentielles lâchetées.

Elle déchire ce petit papier jaune qui colle encore un peu sur sa joue humide,

Elle déchire ce petit papier jaune, ou les mots au bic bleu dilué par les larmes disait comme il l'aimait,
Elle déchire ce petit papier jaune ou les mots parlaient d'une autre époque,
Elle déchire ce petit papier ou cette note assassine n'avait pas déjà déchiré son univers.

Cette note qui jouait l'humour, comme il l'avait toujours fait.
Elle aimait son humour, jamais méchant qui la faisait rire
Et puis cette note qui lui disait " je te fais le coup de la boite d'allumette Adieu"
Cette douleur qu'elle n'avait jamais connu, et l'humour disparu.

Elle venait de découvrir qu'il n'y avait pas plus de prince charmant que de princesse,
Et qu'il était un homme comme tous les lâches.
Si peu capable de dire je t'aime droit dans les yeux,
Mais assez lâche et violent pour dire adieu.

Elle déchire enfin ce papier jaune qui colle plus ni à sa joue ni à son coeur,
Elle déchire enfin ce papier jaune, cette dernière trace de sa douleur...
Qui ne disparaîtra peut être plus jamais.

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