lundi 26 mars 2012

Le canard boiteux

Comme si avoir des cuisses de poulet ne me suffisait pas, il faut que je me mette à boiter comme un canard....
L'entrainement marathon a commencé, et on peu dire que les sensations commençait à être plutôt bonne.
Les douleurs aux adducteurs se calment, de jolies basquettes toutes neuves qui courent vite, trop vite peut être pour moi... Résultat c'est le genou qui trinque et l'entrainement qui sombre, je suis obligé de réduire la cadence, vu que je courre en boitant.
Finalement je ne pensais pas mais courir en boitant c'est faisable ;-)
Enfin c'est pas très sérieux, je sais bien. Je dois absolument aller voir le doc, mais j' appréhende, et si il me disait que je ne pourrai presque pas m’entraîner jusqu'au marathon, et si il disait que je ne pouvais pas le faire ce marathon, et si je ne pouvais plus courir comme je le fais depuis ces quelques moi...
Je deviens quoi moi ?
Je ne suis pas en panique, NON , non... mais je ne veux pas du tout manquer ce rendez vous avec moi.
j'en ai mis du temps à me convaincre, mais maintenant je veux le faire, il le faut, j'en ai besoin. Ne serait se que pour le regard que j'ai sur moi même, et aussi sur celui que j'aimerai que les autres poses sur moi.
Alors j'attends mercredi pour savoir ...

lundi 12 mars 2012

et j' cours...

5 mois sans rien dire, pas même une réponse à un commentaire, tout ça pour revenir et balancer discrètement "et j'cours..." façon Sheller.
Mais dans mon carnet à spiral j'ai pas pris de note. Juste au fond des yeux, les rêves des plus fort.
Alors j' cours...
Moi l'enfant chétif, dispensé de tous sports, les oreilles, les genoux qu'aurai je pu trouvé encore.
18 mois que tant bien que mal je suis ma belle dans ces joggings, et de baquettes en collant, de courage en grande flemme, j'cours.
C'est finalement un univers fascinant que j'ai découvert, des hommes et des femmes avec de grandes qualités morales autant que physique.
Des personnes ordinaires qui courent après rien, après eux. Qui se battent autant contre le temps de la course, que du temps qui passent. Et même si ils courent tout seul, personne ne reste à l’arrêt sur le bord de la route sans une main qui se tend une parole qui réconforte.
Au final ce n'est pas tant la performance, ou le classement qui compte le plus, mais s'être donné du plaisir, avoir pu en donner aussi .
Et voilà que je vais en revenir à Sheller mais "mon dieu que l'aime" ce sport...
Il me donne tant de réconfort, ou de scrupule quand la flemme l'emporte sur la raison.
ces 18 mois c'est plus de 2000 km parcourus, 2 paires de baquettes usées, 5 petites expériences en course dont un 5 km, deux 10 km, un 18 km , et un 20 km.
Bien-sur, je ne fais pas des étincelles et mon seul vrais adversaire c'est moi même. Je n'arriverai jamais au niveau, ni même à la moitié du niveau de ceux qui courent en tête, ça force le respect de voir se qu'ils font, surtout quand on pratique un minimum.
C'est pas pour autant que je vais m’arrêter là, alors j'cours ... de plus en plus loin. L'étape ultime pour un 'ti bonhomme comme moi, c'est le marathon et se sera cette année, il me reste 2 mois pour me préparer, et rien que d'y penser j'ai envie de pleurer, pourtant comme Sheller, "j'me dis qu'aujourd'hui tout ira bien"..
42km195, mais dans quelle galère je vais me foutre. Plus de 4 h de course, là ou ceux qui sont en tête finiront en 2h20 pour les costauds, et autours de 3h pour ceux qui déjà force mon plus profond respect.
Mais déjà pourrai-je le finir? Avant même de parler de temps, il faut que je m’entraîne pour avoir une chance de le finir pas trop pitoyable.
J'ai vraiment besoin d'un gros coup de pied au c** pour m'y mettre car l'entrainement c'est 2 mois de douleurs pour que cette grande fête se passe bien !!!