mardi 22 mars 2011

Ete 87 je ramenais de Londre une K7 de Public Enemy, avec ce titre inside. Une sacrée Pu**** de claque musicale. C'était dépouillé, c'était violent, c'était nouveau, enfin étrange quoi...
 Je découvrais le rap pour la première fois, et je m'y suis laissé aller un petit moment mais finalement se n'était pas pour moi. Je ne dis pas non pourtant à un bon Akhénaton, ou un Eminem.
Pour faire bonne mesure, j'avais ramené aussi de ce Londre 87 Paula Abdul avec son Straight up, so british touch et les Banarama (bah oui, personne n'est parfais, mais j'assume complétement ;-)) mais ça c'est une autre histoire.

samedi 19 mars 2011

Pierre is coming

J'ai jamais été un enfant précieux, mais surprotégé c'est bien possible. Bercé dans une éducation mi méditerranéenne, mi chti, et pétri des préjugés et de la moral judéochrétienne, j'ai grandi en ne me posant qu'une question : "qui je suis?".


Tout était calé, la vérité était vivante autour de moi, mais moi...

Je me suis cherché tant et tant que je me suis laissé aller à toute sorte de mimétismes, pour savoir.

D'auto questionnement en observation, je me suis construit, je me suis fait.

Et le jour ou l'on sait, et bien que l'on aime la réponse, on n'assume pas forcément tout. Il faut dire que se n'est pas toujours simple d'afficher au monde qu'on n'est pas tout à fait comme la majorité.

Je me souviens de cette année de seconde où tous les midis ou presque je restais assis à coté d'un pote.On ne bavardait pas beaucoup, dans ce couloir ou on attendait le prochain cours. Je me posais des tas de questions mais je savais juste que j'étais bien là.

Je me souviens de cette année de fac, ou j'étais un peu jaloux des nouvelles petits amies de mon pote de fac, qui finissaient toutes pas le rendre malheureux. Il finissait toujours par pleurer de rage et de désespoir dans ma voiture, moi a ces coté pour le réconforter, lui rappeler qu'il avait le droit de pleurer, et de ne pas être juger pour ça.

Mais tout ça ne répondait pas à ma question...