lundi 31 janvier 2011

Les ombres et les rumeurs

Mystère ami de la vie
Rouge mer, noir ennuie.
Voie sourde d'un muet
Ecoute le destin inchangé...

D'un homme qui veut le savoir,
Qui hait la mort, qui aime le noir.
D'une nuit blanche parsemé de soleil bleu,
D'une montagne souterraine, aux crevasses en plein cieux.

Mystère ami de la vie,
Ennemi du présent.
Horreur plaisante d'une nuit
Stimulation d'un instant...

Fait nous goûter à jamais
De tes saveurs amères sans regrets.
Pour qu'à jamais on ait le bonheur,
De savoir qu'on est pas des rumeurs

dimanche 23 janvier 2011

Femme de marin perdu en mer

Sur ce bois à la dérive en mer d'Iroise,
Je peux voir le sang des terres
Couler en tapis de bruyère,
Le long des remparts de pierre

L'écume blanche fracassée, sur les falaises acérées,
Au milieu des eaux opales,
Me rappel les yeux de l'homme aimé,
Un marin parti en mer.

Mon embarcation détruite
Au pied des enfers,
J'espère que cesse l'attente
Que les Dieux m'envoie secours ou mort.

Mon enfants c'est ici que ta maman meurt,
C'est ici que je péris en mère,
Que je te laisse au bras de ton père
Mon fils au creux du cœur.

Et si mes bras lâche et que mon corps coule
Comme coulent les larmes de mon enfant,
Ses yeux opales au loin sur le ponant
voient s'éteindre sa mère dans la houle.

Mon embarcation détruite,
au pied des enfers
j'espère que cesse l'attente,
que les Dieux m'envoie repos et mort.

samedi 22 janvier 2011

Post it

Quand la danse à deux temps, ne laisse plus que des victimes, désorientées et étourdies, il ne reste plus qu'à ajouter un temps celui des post it, couvrant le silence assourdissant des regrets, et osant toutes les providentielles lâchetées.

Elle déchire ce petit papier jaune qui colle encore un peu sur sa joue humide,

Elle déchire ce petit papier jaune, ou les mots au bic bleu dilué par les larmes disait comme il l'aimait,
Elle déchire ce petit papier jaune ou les mots parlaient d'une autre époque,
Elle déchire ce petit papier ou cette note assassine n'avait pas déjà déchiré son univers.

Cette note qui jouait l'humour, comme il l'avait toujours fait.
Elle aimait son humour, jamais méchant qui la faisait rire
Et puis cette note qui lui disait " je te fais le coup de la boite d'allumette Adieu"
Cette douleur qu'elle n'avait jamais connu, et l'humour disparu.

Elle venait de découvrir qu'il n'y avait pas plus de prince charmant que de princesse,
Et qu'il était un homme comme tous les lâches.
Si peu capable de dire je t'aime droit dans les yeux,
Mais assez lâche et violent pour dire adieu.

Elle déchire enfin ce papier jaune qui colle plus ni à sa joue ni à son coeur,
Elle déchire enfin ce papier jaune, cette dernière trace de sa douleur...
Qui ne disparaîtra peut être plus jamais.

vendredi 21 janvier 2011

Eveille...

Sur la conscience qui se fait plus aigue, les idées deviennent claires...
La prise de conscience révéle l'égoïsme de chacun, la solitude de tous...

Elle se reveille avec cet homme qui dort,
A cotés de ses remords.
Mais il ne l'aimera pas plus que son corps,
Et il ne lui donnera pas plus que l'aurore.

Il lui ecrira des "je t'aime en papier"
Qui brulent sur les lévres lassées.
En cendres noircies sur les coeurs,
Qui effacent la douceur.

(elle est romantique et elle le cherche)

Il est seul dans son coeur cabossé
Quand elle est seule dans ses bras.
Il ne saura jamais vraiment aimer,
Alors qu'elle est si bien dans ces bras.

Et c'est au fond de son corps,
Quand il ne ressent plus les draps,
Qu'il l'aime un peu plus fort,
Et qu'elle regrette ces bras.

Quand ils se désaimeront,
Quand viendra le temps du desamour,
Ils partiront sans regret; l'amour était si bon,
Ils l'auront vécu chacun leur tour.

L'amour dance sur un temps...
A deux temps, les coeurs valsent, tournent et s'étourdissent...

mercredi 19 janvier 2011

Dessines

Ses lignes écrites, au creux de mes mains.
Raconte notre histoire, raconte notre amour.
Ses traits dessinés, nue au fusain.
S'estompe sous mes doigts, caresse au détour.

Je te joue ces notes, sur ce piano vide.
quand tu es si loin, je t'aime toujours.
je te joue ces notes, sur ce piano aride.
quand tu n'es pas là, je t'aimerai toujours.

je t'aimerai toujours

J'attends nos retrouvailles, et nos lévres mélées.
Comme les battements, de nos coeurs enlassés.
Je nous rêves déjà, uni pour toujours.
Mais c'est sur ce piano, que je te crie mon amour.

Que je te joue ces notes, sur ce piano seul.
Quand tu n'est pas là, tout prêt de moi.
Que je te joue ces notes, sur ce piano seul.
Quand tu n'es pas là, tout contre moi.

Tout contre moi

dimanche 16 janvier 2011

Se relever encore et toujours

J'étais planté seul, au milieu du trottoir alors qu'il pleuvait des cordes.
Mais quelle idée folle d'en saisir une, pour monter jusqu'à toi .
Des cales dans les mains, du chanvre dans la tête, je n'étais plus moi.

J'étais planté seul, au milieu du trottoir alors que cognait le soleil.
Les poings en l'air, je voulais lui rendre coup pour coup, pour toi,
Toi qui m'abandonna là, des bleus à l'âme, je n'étais plus moi.

Telle une goutte qui retourne à l'amer,
Je serais un homme qui retourne à l'amour
Evaporation de mes sentiments d'hier
Je retourne à la vie pour toujours.

Réaliser...

... Que l' on puisse l'aimer encore et toujours,
... Que l'on puisse tomber amoureux "d'elle", plusieurs fois par seconde
sans rien y pouvoir,

parce que

"Ce n'est qu'un songe sur une épaule
Revétue et c'est déjà beaucoup
Idée étrange qui pousse vers le cou
Sans que rien ne te désigne ce rôle
Torturé par l'habituel « Ah »
Essouflé par le simple « Aime »
Lentement dans les yeux qui sément
Lier ces étincellants éclats
En gerbes de sentiments

Juste pour que les reflets verts
Et que les ors prennent cet hélan

Te rendant à tes airs
Alliée imprévue d'inspirations
Idées subtiles et sans hésitation
Me conduit
Etrangement loin d'ici ."

Elle est libre

Elle... est libre,
Ils lui donnent la déraison.
Chacune de... ses fibres,
Vibre pour eux à l'unisson.

Aimer le sage
Aimer le fou
Oui mais aimer quand même.
Montrer la bague,
Cacher l'alliance,
mais vivre les sentiments

Refrain :
Lili n'en veut plus
Pas de choix, elle les aimera ou pas
Lili la cru
Aimer plus, la libertine est là
Lili l'a lu
L'amour est plus grand que les "quand dira"
Lili créera,
les choix qui ne se font pas.

Elle... est ivre
D'amour, pour eux c'est la passion.
Elle... se livre,
Avec ou sans ébat à la sanction.

Montrer... jamais
Qu'il est temps pour elle
De vivre l'important
Cacher... toujours
Que l'amour
Vaut bien toutes les conditions

Refrain

Loin de Messine
Les fils de Charybde et de Scylla
A l'âme paladine,
N'impose auncun choix
Car le danger ne vient pas des monstres,
Mais des vertues austeres,
Ces bonnes intentions qui nous livrent aux crocs de cerbere
de l'autre ces choix
qui de nos chaines fait le poid

Aimer et se défaire des chaines
Vivre si fort
L'amour sans peine
Donner ces rêves
emprunter les ailes
et recevoir l'harmonie Lili

Refrain